lundi 29 décembre 2008

For Ever Glades...

Bon, Les Everglades, ca ne se discute pas... ca s'admire...

Voici quelques photos, au hasard parmi les nombreuses captures que j'ai faites...














samedi 27 décembre 2008

C'est beau, C"est beau , C'est beau...

... les Everglades...
J'ai pas trop le temps d'écrire, mais promis je vous raconte cela rapidement

vendredi 26 décembre 2008

Canoëgators aux Everglades

C'est parti pour le pays des moustiques et des alligators... les Everglades.
Ce soir, je suis parti avec Marie-N qui voyage avec sa propre voiture. Étant donné le prix du pétrole ici, environ 0.30 euro le litre, c'est très économique (et certainement anti-écologique) et surtout pratique pour accéder a différents sites de ce gigantesque marécage.

C'est zone étant très touristique, nous profitons des offres de dernières minute sur Internet pour nous loger dans de très confortables hôtels pour des prix défiant toute concurrence. A Fort Myers, 35 euros pour une chambre de deux grands lits! Avec une gigantesque télévision, frigo, micro-onde, planche a repasser, et bain...

Demain, on fil vers Naples puis le trail qui longe au nord les Everglades puis, au sud toute vers Florida City. Au programme des prochains jours: camping dans le parc, canoë, vélo, et chasse aux alligators et moustiques...

jeudi 25 décembre 2008

Blogue de Voyage

Clementine, vanveenne comme moi, est partie au Canada pour un an.
Elle raconte les anecdotes et decouvertes dans son blogue

http://www.clementinafrog.blogspot.com/

C’est Noël !

Hier, Marie-Noëlle -canadienne, et moi avons réveillonné autour d’une bonne bouteille de vin rouge (voire deux). Nous pensions que les patrons de l’auberge John et Bruce fêteraient eux aussi, mais en réalité, ici, on ne réveillonne pas. Tout se joue le 25. D’ailleurs on nous a annonce un bon repas aujourd’hui à partir de 2h cet après-midi.


En soirée, il faisait très chaud. Je pense que le Père Noël devait être un peu trop couvert dans son gros manteau rouge et qu’il a du avoir pas d’ennuis dans sa distribution : en Floride, on ne trouve pas vraiment de cheminées.

L’auberge Gram’s Place est un vrai labyrinthe ; ça fait trois jours que je suis ici et je n’ai pas encore fini d’explorer l’endroit. Hier soir, en prenant un escalier de bois derrière les machines à laver, je me suis retrouvé sur un pont de singe de quelques mètres, puis sur une terrasse en bois à mi-hauteur d’un arbre. Un second escalier, et je me suis retrouvé en haut du toit, ou une autre terrasse en bois offre un vue sur l’ensemble de l’auberge et une partie du quartier. Je découvre que les voisins, par exemple, ont dans leur jardin un gigantesque trampoline.

C’est sur cette terrasse, entourés de quelques discrètes guirlandes lumineuses, que nous avons dégusté le vin d’Australie, le brie Président et du pas si mauvais pain.

Je vous laisse imaginer le plaisir que procure de tels moments. Vers minuit et demi, nous nous sommes souhaité un Joyeux Noël.


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Marie Noëlle est canadienne, de Québec City.

Là-bas, elle est bibliothécaire dans des écoles.

Originaire du grand nord, à plus de 600 kilomètres au nord de Montréal, et fille de trappeur, elle a passé son enfance, des 4 ans, à courir les forêts et les montagnes dans la neige. Chaque jour elle cherche la nature, les bois, les animaux, les lacs. Tous les parcs et forets de Floride, elle les a déjà parcourus.

Elle doit être une redoutable coureuse de bois, malgré qu’elle ne soit pas bien épaisse.

Les histoires des forêts canadiennes ; des rencontres avec les ours ; de nids d’aigles, de loups ; les découvertes de carcasses d’avion oubliées dans les forets ; les bruits, les odeurs, elle raconte tout cela avec les yeux pétillants de passion.

Ca m’a donne envie de revêtir mon habit de trappeur et d’aller moi aussi courir les bois.

Florida, I loved it!

Je suis arrivé à Tampa avant-hier soir. Une bonne heure de bus pour, de l’aéroport, arriver à Marion Transit Center, une des stations centrale de bus.

La ville a, comme celle-la, un certain nombre de port de bus qui communiquent entre eux. Ce n’est pas quelque chose de fréquent, et je n’avais jamais vu un système nodal aussi complètement déployé.

Il était environ 5h30 lorsque je me suis donc trouve a M.T.C, le soleil venant de se disparaître -plongeant soudainement comme chaque soir la ville dans une pénombre totale. L’auberge où je devais me rendre se trouvait à environ 2 miles de cet endroit, sur Ola Avenue, au 3109.

N’ayant pu trouver aucune carte, ni indication claire, je m’adresse a un agent des bus qui m’indique l’avenue Florida et me dit de prendre a gauche au block 3000/3100. Afin d’être sur d’avoir bien compris, je lui fais remarquer que c’est le 3109 Ola Avenue que je cherche, et il me dit d’un ton sans appel :

- « Si tu veux le block 3100 d’Ola Avenue tu vas au block 3100 de Florida Avenue et tu prends a gauche »

- « C’est aussi simple que ça ? », lui dis-je, d’un ton amusé,

- « C’est aussi simple que ça. », fit-il, définitif.

Tout s’explique quand on prend le temps d’y réfléchir un peu. Dans cette ville, comme dans quelques villes américaines, et peu d’autres villes, les rues et avenues forment un quadrillage orthogonal. Un block est entoure de deux avenues parallèles et de deux rues parallèles. Les maisons d’un même « block » prennent un numéro entre deux centaines consécutives. La numérotation est simple ; quand on va vers le nord depuis l’avenue Centrale, on passe « 1st street N » (1 rue au nord), puis au trentième block les maisons sont numérotées entre 3000 et 3100, et cela sur toutes les avenues remontant vers le nord.

Pratique, non ? Bien sur, quand on arrive dans une ville qu’on ne connaît pas, sans plan, et de nuit, tout cela ne parait pas évident au premier coup d’œil.

J’ai donc suivi le chemin indique qui longe de longues et larges artères de pavillons, Pas un homme ni un chat semble oser une sortie. Un léger vent souffle et rafraîchit l’air. Le chemin prend des allures inquiétantes lorsque sur ma gauche je prends la rue Colombus, rejoint Ola et rentre dans un quartier de petites maisons de bois implantées dans une zone très boisée.


Le lendemain matin je réalisais combien ce quartier, hier inquiétant semble paisible au premières heures du soleil. Apres avoir avale un café et un délicieux Pancake, préparé par John, cuisinier de l’auberge, je suis parti sur Floride avenue pour retourner, en bus cette fois-ci, a M.T.C. Quelques blocks plus loin, j’ai pris un bus Greyhound pour St Petersburgh, à l’ouest de l’autre cote de Tampa Bay.

La ville est plus cool, avec une magnifique succession de Presqu’île ou les plages s’étendent à perte de vue. Sable blanc et fin, il fait sans doute 30 degrés et un léger vent rend l’atmosphère agréable. Le long du bord de mer, des pélicans plongent tantôt et avalent des poissons que les mouettes grises n’ont pas encore attrapés. Au large deux dauphins montrent le bout de leur nez. Des floridiens passent de temps en temps, au cours de leur promenade. Sur la plages des enfants jouent a courir vers les bancs de mouettes blanches aux sourcils noirs et broussailleux. Plus loin, une grosse mouette grise décolle emportant dans son bec un gros coquillage qu’elle laisse tomber à quelques mètres du sol, espérant le briser et accéder ainsi à son fabuleux contenu.

Les mouettent se son désormais rapprochées de moi et pointent leurs becs vers le vent.

En marchant vers le sud de la baie, j’ai trouve ce que je pensais trouver ; un bar restaurant, le Caddy’s, s’avance légèrement sur la plage. Devant, des tables et des chaises sont occupes par des promeneurs qui goûtent aux barbecues et burger et a la délicieuse limonade faite maison. Je m’assied moi aussi a une table et commande a l’une des serveuses, qui se présente -« Hannah », du colleslow, les légumes du jour et une limonade. En guise de légumes je reçois des petits pois et carottes cuits à la vapeur.

A l’intérieur, un homme, seul, joue de la musique de plage. Le qualificatif peut paraître sévère, mais en réalité, j’adore cette musique très cool, peu envahissante. La, par exemple, c’est Crush Me de Dave Matthews Band.


Entre les tables et la mer, un bonhomme de neige en polystyrène se dresse. C’est vrai que malgré la température et le soleil, c’est Noël qui approche…

mardi 23 décembre 2008

Bourbon House Dedicated to Preservation of Jazz - 21/12

SMS 1:
Ok, ce soir je n'ai rien pour ecrire, ni stylo, ni papier, alors je vais tenter l'article-sms pris en note sur mon telephone. Je suis completement las ce soir. Coup de barre classique apres deux semaines de voyage. L'air de rien, ;archer, chercher, parler et comprendre, meme l'anglais, tout cela fini par

SMS 2:
fatiguer. Si je m'etais laisse aller, je ne serais pas dans cette boite de jazz en train de vous ecrire. J'etais retourne un peu plus tot a l'auberge ou je dors pour verifier les options pour me rendre a l'aeroport demain matin-je vais a Tampa, Floride;

SMS 3:
L'auberge se situe au sud a 3 miles de Bourbon St, la rue de la musique et du jazz. Il y regne une magnifique cacophonie. Des milliers de megawatts se deversent dans la rue emportant dans leur flot des musiques de jazz, de rock et de country... Je suis venu pour la "maison

SMS 4:
Bourbon dedicated to preservation of Jazz Music" ou se joue depuis toujours le jazz le plus pure. Ce soir, le quintet de Jamil Sherif joue. C'est classique, ce se deroule simplement, ca decolle les tympans; si ca se trouve je ne serais plsu fatigue dans une heure.

dimanche 21 décembre 2008

Retour des Photos !

Et oui, j'ai enfin trouve une connection USB... j'en ai donc profite pour rajouter quelques photos sur les derniers articles... bonne lecture.

New Orleans, Baby!


Voici la ville rêvée… New Orleans.
La ville la plus occidentale des caraïbes, tout ici est pour le Jazz, la musique et le show ! Pas une rue où les bars, restaurants et même magasins ne passent de la musique, bien souvent en live. Du matin au soir, les murs de la ville tremblent au rythme des basses, vibrent au doux son des cuivres et chacun se balance au son de la belle voix grave d’un chanteur de jazz… « Let’s the good time roll » comme le dit la devise de la ville. (Laissez le bon temps rouler)



Pas de show avant le show au Hive de New Orleans.
On est en Louisiane, état surnommé le « Sportsman’s Paradise », il était donc logique que j’aille voir un match de NBA. Début du match a 7pm et quelques secondes avant le début du match, seulement un tiers de l’arène est assise.
A l’heure prévue, les cinq-majeurs des deux équipes –les Hornets de New Orleans et les Sacramento Kings, entrent sur le terrain pour se saluer.
Présentation des joueurs, applaudissements, feu d’artifice, présentation des arbitres, et la salle se remplie peu à peu.
Sur le terrain s’avance ensuite un homme à la mine joviale mais sérieuse qui prononce une prière interreligieuse pour la paix et la fraternité. Puis quatre soldats en uniformes portant des drapeaux s’avancent. Alors, dans un silence majestueux, toute la salle se lève et comme un seul Homme, la main haute sur le cœur, entame l’hymne américain. Sur le terrain, un ténor prête sa voix au chœur des hommes et femmes et donne à l’instant une grande solennité.
Quelques secondes plus tard et sous un tonnerre d’applaudissement, le match débute.
Les Hornets sont actuellement leader de la conférence Ouest (et oui !) du championnat NBA.


Très Rapidement, ils prennent la tête dans le premier quart-temps pour arriver à un écart de 9 pts à la fin de celui-ci. Paul, le meneur vedette porte le numéro 3.
Avant que le second quart temps ne débute, des enfants envahissent le terrain accompagnés des HoneyBees (pom-pom girls) et de la mascotte pour une danse et quelques effets comiques.
Et c’est le second quart-temps qui débute. Plus dynamique qu’au premier, les Kings semblent plus en confiance et ne ratent aucune des occasions. Moins inspirés, les Hornets se font remontés et sont même menés de trois points à 6 secondes de la mi-temps. Heureusement, P3 (Paul), revenue opportunément sur le terrain, marque à la limite du temps réglementaire. 49-49.

Mi-temps. 10 minutes. Chacun se lève pour aller recharger la boite de poulet et frites déjà avalée ou remplir le verre d’un demi-litre de soda lui aussi vide. Plus que le sport et les shows, les américains aiment manger, et surtout très gras.
Pendant ce temps, des jeux sont organisés sur le terrain ; des slaloms en caddies de supermarché, une course de boule de hamster ; mais aussi dans la salle ou, par l’intermédiaire du grand écran central, les plus belles pancartes sont récompensées à l’applaudimètre. Puis, des couples se voient filmés et, alors qu’ils passent sur l’écran, une branche de gui apparait entre eux. « Une bise !!» hurle alors le speaker. Et tout le monde crie ou rigole en mesure.

Le match reprend et s’accélère. Alors que le jeu restait jusqu’alors policé et peu impressionnant, ce sont désormais dunk, contre-attaques, interceptions et lancés-francs qui rythment le match. P3 enchaine plus d’une dizaine de lancés-francs sous les « Woo » des supporters. Les Kings subissent dans une salle conquise à 100% aux Hornets. A chaque lancés-francs pour les Kings, l’écran diffuse un spot invitant les supporters à crier et siffler le lanceur. « BEE-FENSE-CLAP-CLAP » affiche ensuite l’écran, slogan repris par les milliers de bouches et de mains alors que les Hornets sont en défense, rythmant ainsi les 24 secondes de phase de jeu autorisées avant chaque tir.

12 points d’avance pour les Hornets, puis finalement 99 à 88 à la fin du match après deux ou trois fameuses phases de jeu de leur part.
Petit feu d’artifice, des rubans tombent du dôme. La salle se vide alors que les joueurs quittent à peine le terrain. Paul est meilleur joueur du match avec 34 points.

Aucun doute, pour les amateurs de spectacle, un match NBA vaut d’être vu.

samedi 20 décembre 2008

The Austin Experience

Hey, what’s up?!

Après El Paso, puis Austin et une nuit de Bus, plus reposante que la précédente -mais pas assez pour appeler cela une nuit- voici New Orleans, ville de naissance de Louis Armstrong, Britney Spears et surtout du Jazz…


J’avoue avoir pas mal voyagé en bus ou en train dans ma vie. Le Paris-Istanbul-Paris de 2001, 72 heures aller; les multiples voyages de nuit en Asie Centrale, dans des bus plus ou moins bien entretenus; des longs déplacements en Turquie, en Iran, ou même en Chine, dans de magnifiques bus; jamais ces nuits furent terribles comme celles d’ici. Quel bruit, quelle saleté, c’est réellement la première fois que je me sens obligé de surveiller a ce point mes arrières (et mes affaires). Il faut dire que les usagers des bus de voyages longues distances sont ici essentiellement des personnes très pauvres. Comme me disait il ya quelques jours mon amie Jill: “ Ce sont ceux qui n’ont pas les moyens de prendre le train ou l’avion”. Et c’est vrai qu’on est servi coté. Bon, je ne vais pas me lancé dans un discours complexe sur l’état de santé et le niveau culturel des populations pauvres dans les pays riches, mais en tout cas ici c’est effrayant. Malgré tout, c’est intéressant de voyager en si exotique compagnie…

A Austin, je suis allé voir un -parmi tant…- concert dans le Continental Club sur Congress Avenue. L’adresse est une des meilleures de la ville et accueille régulièrement les grands noms de la Country et du Rock.

Trois concerts ce soir la, trois univers. Le premier, très Country, dans le style Bob Dylan, une chanteuse a voix forte (j’aimerai dire dans le style de Janis Joplin, mais faut pas déconner), très rythmé, très sympa…

Le second, du rock-teenager, quatre musiciens de 16-18 ans, jouant sans grande inspiration des tubes d’OffSpring ou groupes du genre. Sympa malgré tout.



Enfin, le dernier et tête d’affiche ce soir la –je n’ai pas pensé à noter les noms des groupes… intéressant, non ?-, nous offre un réel concert bien huilé, et vraiment rythmé. On revient aux premières heures du Rock, avec un chanteur coiffé comme Elvis et ressemblant étrangement au type qui harcèle McFly dans retour vers le future… (Je sais la référence est douteuse, mais il m’a franchement fait penser a ce type). Il porte une veste en cuir, des boots en cuir et sa guitare bien haut sur la poitrine… typique. Le style est années 50-60, en plus rythmé cependant ; on sent le plaisir de jouer, et tout le monde dans la salle est heureux.
Superbe ambiance au Continental alors que l’heure tourne et qu’approche deux heures du mat’.

Entre deux concerts, je fais connaissance avec Debra, américaine des caraïbes, jeune professeur d’art en école élémentaire (monsieur Darcos, j’ai demandé, ici non plus les maitresses ne changent pas les couches), elle a grandi entre Dallas et Austin ou elle habite depuis 6 mois. Elle a du mal à connaitre du monde (pas de bol, la première personne qu’elle aborde est français en transit…). Aujourd’hui commence pour elle 2 semaines de vacances ; ca me rappelle qu’un peu partout les vacances vont commencer… Debra a 29 ans, elle aime les shows live de musique (counting Crows, Dave Mathews Band, Norah Jones) et les peintres français (Degas, Monet, Manet, Gauguin, De Toulouse Lautrec, mais pas Renoir)
L’heure tourne, je rentre.

Hier, je me suis pas mal baladé dans la ville, malgré ce pied gauche qui me fait de plus en plus mal. Il faisait chaud, plus de 20deg et surtout 90% d’humidité. Je remonte depuis le Capitol (parlement Texan), l’avenue Guadalupe jusqu’au Central Market au nord, ou j’avale un Market Burger (trop gras, comme d’hab) with fries and soda, le tout pour 10$ (Tiens, le dollar a chuté a nouveau !), Bon, comme d’hab. Au marché on trouve tout les délices que la terre produit de meilleur : fromages du monde, chocolat, alcools, tabac, bonbons, foie gras, pate, saucisson…
Vers Guadalupe St, pas loin de l’université, j’achète un chapeau. Sympa. Sur Congress Avenue, je m’arrête dans un magasin que j’avais repéré la veille et qui vend plein de « trucs » inutiles mais très drôles : badges, magnets(les américains adorent), jouets (main de robot, indien et cowboy en plastique, peluche), tasses, et autres trucs stupides. En bref, un magasin comme Soho, avec le bon gout et la finesse en plus.
Vers 7pm, j’enfin pris le bus pour me rendre à la station de bus GreyHound pour cette nuit de folie vers New Orleans.

jeudi 18 décembre 2008

Albuquerque, C'est pas le Perou!

Bon, je ne pense pas vous avoir parlé d'Albuquerque ( prononcer Alboukerkii, en anglais). Lorsque j'ai annoncé a mon amie Jill (Washington DC) mon intention d'aller me promener la bas, sa réaction fut a peu pres: "What's the...??? Why? ...". Bon, ma réponse, fut a peu près: " Ben justement parce que tu me demandes pourquoi...". C'est pas malin, je sais.. mais que voulez vous.. j'en sais rien, moi, pourquoi... C'est ça le voyage!

Bon toujours est-il que j'ai déboulé la bas, vers 11pm, au Route 66 Hostel ( et oui, la fameuse route 66 traverse Albuquerque), on ne m'attendait plus et j'ai bien failli dormir a la porte. Bon tout c'est arrangé après quelques explications et surtout après que le mot magique:" from France" soit tombé. Hostel très familial, avec superbe table a breakfast et surtout excellent petite-dej.

Le lendemain, surprise, il fait froid. a peu près zéro degrés ( 30F). Je sors de l'hôtel, emmitouflé dans ma polaire, mes gants, mon bonnet, mon shesh afghan et ma veste North Face pour aller voir ce qu'il y a par la bas, et ensuite vers ce bâtiment au loin. Première exploration de la ville en somme. Vers 10h, toujours personne, la ville semble assez morte. Quelques flocons de neige commencent a tomber. Tiens? Moi qui était allé vers le sud justement pour être sur de ne pas geler (il fait si froid habituellement dans le nord des états unis l'hiver). Vers 11h, la ville est reveillée et les voitures circulent, plus nombreuses, désormais sur un léger tapis de neige. Moi, je me suis transformé en bonhomme de neige et je promène fièrement mon profil d'homme des neiges français dans les rues de la vieille ville (300 ans en 2006).

Gelé, j'opte pour une visite spéciale, celle du musée "Atomic". On est pas loin de Los Alamos, site historique des premiers travaux du projet Manhattan. Le National Atomic Museum est un vrai régal, mais pas franchement serieux. 6$ l'entrée, pour une visite d'environ 60 minutes. S'il n'y avait pas eu la présentation des deux films, l'un sur les bienfaits du Nucléaire au quotidien -militant sans vergogne pour l'intensification de l'usage de cette énergie et éludant copieusement la question des déchets, des risques sanitaires et de la prolifération; et le second sur le projet Manhattan -présenté comme un sujet de "National Pride" (Fierté nationale), je crois que j'aurais été déçu...



Le reste de la visite est très(très) divertissant, mais plus partisan que jamais lorsqu'il s'agit de soutenir la démarche militaire qui conduisit au lâché de bombe sur Hiroshima et Nagasaki en août 45. Le décor vaut a lui seul le détour, dans une chronologie militante, on passe de décors flashy en expérimentations simplistes, de la découverte du radium et plutonium, aux utilisations civiles (médecine et production d'énergie), jusqu'à -et c'est l'attraction principale, l'exposition des premières bombes et missiles atomiques (US et UK, années 45 a 75)) de l'histoire.
La France est très largement a l'honneur dans ce musée. Montrée en exemple sur sa production d'énergie nucléaire (80% de l'électricité, et 18% de l'énergie totale, pour 20% aux US). Marie Curie tiens une place d'héroïne de l'histoire du Nucléaire et tiens une large place dans les différentes salles d'exposition.

Le Musée sera déménagé début 2009 dans un site plus grand ou seront exposés plus de missiles et bombes et quelques porteurs tels que les B29 et B52.

Quand je sors du musée, la ville est couverte de neige, il fait -5degC. La vieille ville est jolie comme ça, l'église la plus ancienne de la ville est catholique et d'une architecture très mexicaine (carrée et plate). Il y fait chaud. Quelques magasins aux alentours vendent des produits d'artisanat indien. Très joli, mais j'avoue ne pas trop savoir pourquoi les indiens ne les vendent pas eux-même. C'est comme dans tous les pays, me dis-je, les minorités ne vendent jamais eux-meme leurs produits...


Le long de Route 66, on voit plein de Motel a 29.95$ la chambre simple, comme dans les vieux films, ou ceux de Tarantino. A midi, j'ai déjeuné dans un de ces "Drive-Thru" le long de la route (là encore, tout droit sorti d'un film de Tarantino). A moitié vide, j'y est pourtant mangé une bonne soupe chinoise et du poulet au riz à la mode chinoise. Très bon et seulement 7$ avec un coke. Il faut voir habituellement, un "Hamburger with fries and coke" coûte environ 10-12$... oui, c'est très cher.

(ps, encore une fois, désolé pour les accents manquants)

Museum of Art, El Paso, Tx – 17/12/08

Gratuit, comme la plupart des musées des US, celui-ci présente une intéressante collection de la renaissance, baroque et rococo; peintre italiens et espagnol du 13-17eme, Hollandais du 16-17eme et même quelques portraits des français Alexis Simon Belle(1674-1734), Hyacinthe Rigaud (1659-1743) et Jean Michel Moreau (1751-1814).

Terrain moi connu pour un européen moyen comme moi, la collection d'art chrétien du 15eme au 17eme de l'empire espagnol d'Amérique avec des reliques mexicaines, péruvienne et bolivienne ainsi que la collection des peintures américaines des 18-19eme.


A l'étage inférieur, le musée dispose de quelques peintures d'art moderne notamment de Karel Appel, membre du groupe de peintres “avant-garde” dont on expose ici les “Cats”.

Deux expositions temporaires d'une rare qualité pour une si petite ville (au standard américain, car il y a tout de même 600000 habitants a El Paso).
"The Legend of the Chroms" issue de la collection Soumayo de Mexico, présente une trentaine d'œuvres mexicaines ou mexico-américaine des années 30-60; lithographies de scènes religieuses, populaires ou de modèles vivants aux couleurs flashy. L'expo souhaite démontrer (s'il cela reste a faire) la proximité des cultures mexicaines et américaines a travers un jeu d'images aux références culturelles communes.
La seconde exposition est plus courte mais plus intense. 12 œuvres pour parcourir l'espace culturel de “Black to Wharol to Kahlo”. Parmi les artistes présentés, outre les trois references du titre, on retrouve Cummings, Rauschenberg, Tom Lea, Diego Riviera, De Toulouse Lautrec( Profil d'homme et de chien), Cocteau ( Orphee), Mucha et Rosetti. Du conservateur on apprend que l'intention est de faire connaître ou redécouvrir le travail des ces “ouvreurs d'esprit”.

La collection provient du “Harry Ransom Center” qui conserve notamment, outre ces peintures, des manuscrits de Joyce, Hemmingway, DH Lawrence et Tenessee Williams ainsi qu'une des bibles de Gutenberg.

Proces Verbal - J.M.G Le CLezio

Je viens d'achever la lecture deProcès-Verbal” de JMG Le Clezio.

Je me demande comment un jeune homme (Le Clezio l'a écrit a l'age de 23 ans) peut écrire un tel (ou même un moindre) roman destructeur, un tel déconstruction de la sensation d'être au monde.

Malgré une histoire très simple et une écriture assez magnifiquement peu lyrique, Le Procès-Verbal n'est pas un livre facile. Il ne donne pas les clefs d'accès au lecteur pour l'installer dans une lecture confortable. Adam Pollo, personnage principal, ne dévoile son histoire et ses intentions que très progressivement, dans un cahier destinée a Michèle, jeune femme -prétexte a causer. L'aveu que fera plus tard Adam Pollo quant a la finalité de son parcours est sans doute venu, en 63, perturber l'impression structurante de la normalité sociale.

(ps: désolé pour les accents manquants, mais les claviers US ne sont pas pratiques)

Holocaust Museum of Washington DC.

Je sais que ca peut sembler un peu étrange, mais j’écris aujourd’hui du Mexique, de l’autre cote du Rio Grande, frontière naturelle entre le Texas et le Mexique.


A Washington, il y a un musée particulièrement intéressant. C’est le « Holocaust Museum »..Ce musée est un “must see” a Washington et mérite le titre de meilleur musée de la ville. J’ajouterais que, ayant visité de nombreux musées ou expositions sur le sujet des déportations (holocauste, Khmers Rouge) et de la deuxième guerre mondiale, c’est probablement l’un des meilleurs du genre. Le musée est gratuit et l’on se voit associer, par un passeport, l’identité d’une des victimes ou des survivants de l’holocauste. Seuls les adultes et enfants de plus de 11 ans y participent (visite officiellement déconseillée en dessous). Les plus jeunes se voient proposer une visite plus adaptée sur la base de témoignages de survivants.

En effet, aucun effet n’est amoindri. Tant les détails des archives et des témoignages que les mises en scène des différentes salles alimentent une description juste et tristement macabre de l’holocauste. Ce gout du détail pourrait agacer outre-Atlantique, mais il faut bien comprendre que la vision d’horreur culturellement partagée en Europe occidentale, est bien peu connue ici. Et les mises-en-scène de la vie des camps (pile de chaussures, de cheveux, collection d’objets, reliques de Synagogues après le « nettoyage » des nazis) ou les mise en situation dans une réplique de wagon utilisé pour les déportations, rien de cela n’est inutile pour sensibiliser un peuple nord-américain pour qui la deuxième guerre mondiale est essentiellement une grande guerre (la guerre) qu’ils ont gagnée. Le nombre de musées sur le sujet, que j’ai croisé depuis (El Paso, Albuquerque), tend à prouver que cet effort nécessaire est largement conscient ici.

Les premières salles présentent la montée du nazisme, de l’après première guerre mondiale jusqu'à la déclaration de la deuxième. Puis viennent les années de guerre et la mise en place de la solution finale. Une salle tout entière est dédiée au ghetto de Varsovie. La documentation sur les moyens de propagande et leur mise en œuvre est impressionnante.

Aucun gouvernement n’est épargné. Ni la France collaborationniste, ni celui, hésitant, des Etats-Unis qui refusa l’augmentation des quotas d’immigration aux juifs et persécutés d’Europe.

En tant que Français, il est intéressant de voir réintégrer la part de notre histoire nationale dans celle globale de cette période. La résistance française est associée au mouvement de protestation d’Allemagne, de Suisse, des pays nordiques, de Pologne ou encore d’Italie. Le détachement sincère face aux événements rend remarquable ce musée.
A visiter en cas de séjour a DC.

mardi 16 décembre 2008

Washington DC - 13/12/2008

Washington DC est couverte de musées, de monuments et bien entendu, c’est le cœur politique du pays avec les deux chambres réunies au Capitol, les ministères et la maison blanches (mais aussi le pentagone et le Watergate building).



Tous ces lieux, disons pour être exact la plupart d’entre eux, se retrouvent autour du Washington Mall. A l’est le Capitol et son dôme, au Nord la maison Blanche, au centre l’Obélisque de Washington et a l’ouest les mémoriaux des guerres mondiales, de Corée et du Vietnam ainsi que celui dédié a Abraham Lincoln, sauveur de la nation américaine.
Ce dernier est imposant et blanc (comme beaucoup d’autres choses ici) et abrite une gigantesque statue de marbre blanc d’un Lincoln calme et majestueusement assis. Très impressionnant.


Alors que le mémorial WWII ne semble pas à la hauteur de l’enjeu, ceux des guerres de Corée et du Vietnam sont impressionnants par leur originalité et la sobriété des lieux.

Près de quatre kilomètres plus à l’est, le Capitol. Large bâtiment portant en son centre une gigantesque coupole étincelante au soleil. Au sud du bâtiment se trouve le ‘Congress’ et au nord le sénat. Autour du Capitol, de grands bâtiments gris abritent les bureaux des membres du ‘Congress’ et des sénateurs.

La maison blanche se trouve en plein milieu du Mall, légèrement décalé au nord. Depuis l’obélisque en remontant l’avenue on peut admirer les jardins et apercevoir l’immeuble. En faisant le tour, vers la place Lafayette, on peu s’approcher du bâtiment et l’admirer en détail. A moins de 40 jours de l’inauguration, c’est le mot ici, de Barrack Obama, de gigantesques tribunes sont montées juste en face de la maison blanche. On attend près de 4 millions de spectateurs dont 400000 invités.

A suivre (en particulier la visite du très captivant Holocaust Museum).

Empire States Building. Excité et, épuisé.

C’est à peu près l’état dans lequel j’étais en haut de l’Empire States Building (il y a une semaine). Non pas que j’ai escaladé les 88 étages à pied, mais toutes ces longues marches dans la ville, le vent en haut de la tour et le décalage horaire faisaient déjà et encore effet, deux jours après mon arrivée.


Excité, certainement, par la vue qui en haut est incroyable !

Au nord on devine Central Park derrière la barrière de buildings coincés entre les 59eme et 50eme rues. Légèrement à l’est on aperçoit le Christler Building, chef d’œuvre architectural, qui fut un temps le plus grand gratte-ciel du monde. Il reste aujourd’hui certainement un des plus remarquables de la ville. Plus loin au nord, on devine à peine Harlem et le Bronx.


Au sud, on découvre une rue qui part en diagonale et qui semble partir du pied de l’immeuble. C’est Broadway qui passe la 5eme avenue vers la pointe de Manhattan. Au loin, le quartier financier et ses gigantesques buildings, Wall Street, Ground Zero que l’on reconnait justement par l’absence qui caractérise l’endroit. Un peu à l’est, on aperçoit, malgré la brume du jour, les ponts de Brooklyn et de Manhattan.Plus loin encore, au delà des immeubles du quartier financier, on aperçoit la statue de la Liberté et Ellis Island. A l’ouest, du sud vers le nord on peut mesurer les 8-9 kilomètres de la 5eme avenue.
De l’autre coté des ponts, c’est Brooklyn, Queens, l’aéroport international JFK.

Politesse

- “Hi! How are you!?
- “Well, Good. How are you?
- “Good.”

Ne commencez jamais une conversation ici sans ce court échange de politesse. Au magasin dans le bus, dans la rue. Et n’imaginez surtout pas que ce sera le moment d’aborder le sujet de votre nez qui coule, des ampoules que vous avez au pied droit, ou du froid qu’il fait dehors !

Si on vous demande “How are you?”, une seule réponse possible : “Good!”

Citoyens de toutes les villes d’occident.

Toutes les grandes villes d’occident ont leur identité.
Une verticalité impressionnante, une dimension horizontale; des architectures d’Hausmann ou de Victoire ; un métro centenaire, des tramways modernes ; des petits jardins privés, des grands parcs publics ; des quartiers aux accents ethniques ou bien a l’identité culturelle affirmée ; des collines a n’en plus finir ; des rues étroites et pavées, de larges boulevards d’asphalte.
Toutes les grandes villes ont leur propre signature urbaine.

Alors qu’on a parcouru un certain nombre d’entre elles, on devient petit a petit citoyen de chacune. Et la découverte d’une ville nouvelle devient celle d’un quartier jusqu’alors inconnu ou d’une rue moins accessible.
Il faut bien peu de temps pour que d’un système de métro l’on passe a un autre underground, sans plus de difficulté. Quelques coups d’œil sur une carte suffisent pour qu’une ville dévoile les secrets d’un parcours. Et aux épiceries parisiennes succèdent les « groceries » Newyorkaises.
Le sentiment de familiarité que l’on ressent au contact des rues de New York ou Milan n’altère pas l’émerveillement qui nous envahit en les parcourant.


Etats-Unis, premier pas

Une Semaine après avoir posé pour la première fois les pieds sur le sol américain, il est je crois temps de livrer une première impression.

Aujourd’hui je suis à Albuquerque, dans l’état du Nouveau Mexique. C’est le deuxième état que je visite âpres celui de New York city ou j’ai passe les trois premiers jours de mon périple. Je me suis aussi rendu à Washington DC, capitale des Etats-Unis (mais ce n’est pas un état…).

New York City, capitale culturelle des Etats-Unis.
Cette ville est impressionnante, et certainement est un très bon endroit pour « débuter » aux US. Comme toute les grandes capitales mondiales, on peut tout faire ici, manger de toute sorte de cuisine, sortir toute la nuit dans des boites de musique ou de danse, vadrouiller dans de charmants quartier populaire, visiter de nombreux monuments et musées… l’un des plus impressionnant d’entre eux est le MOMA, Museum Of Modern Art, ou j’ai passe trois heures. Ce musée mérite très largement sa réputation. Autant le contenu que l’architecture et l’ambiance qui y règne participent a en faire le temple de l’art moderne. La collection est impressionnante et tous les artistes qui ont fait et défait les règles de l’art moderne y trouvent leur place : Miro, Klee, Klimt, Kandinsky, Cézanne, Miro, Dali, Rothko, Matisse, Schiele, Dubuffet, Deschamps, Louise Bourgeois, Warhol, Liechenstein, Leger …



Le parcours est souple et attractif, les audio-visite sont gratuits, multilingues et apportent des commentaires très riches. La circulation autour de la grande pièce centrale, sorte de hall immense qui transperce le musée du premier étage au dernier, est le fil rouge de la visite. A chaque étape, a chaque étage, un différent point de vue. En bas de cette salle les visiteurs sont invites à s’allonger un temps sur des moquettes et un sofa circulaire pour admirer une projection psychédélique gigantesque projetée sur les murs blancs. Une musique douce et clame appelle au repos.


On sort émerveille de cette visite.

La suite… plus tard ( la librairie d'Albuquerque d'ou j'ecris va fermer).

Cyrille


(desole pour les accents manquant...)