dimanche 21 décembre 2008

New Orleans, Baby!


Voici la ville rêvée… New Orleans.
La ville la plus occidentale des caraïbes, tout ici est pour le Jazz, la musique et le show ! Pas une rue où les bars, restaurants et même magasins ne passent de la musique, bien souvent en live. Du matin au soir, les murs de la ville tremblent au rythme des basses, vibrent au doux son des cuivres et chacun se balance au son de la belle voix grave d’un chanteur de jazz… « Let’s the good time roll » comme le dit la devise de la ville. (Laissez le bon temps rouler)



Pas de show avant le show au Hive de New Orleans.
On est en Louisiane, état surnommé le « Sportsman’s Paradise », il était donc logique que j’aille voir un match de NBA. Début du match a 7pm et quelques secondes avant le début du match, seulement un tiers de l’arène est assise.
A l’heure prévue, les cinq-majeurs des deux équipes –les Hornets de New Orleans et les Sacramento Kings, entrent sur le terrain pour se saluer.
Présentation des joueurs, applaudissements, feu d’artifice, présentation des arbitres, et la salle se remplie peu à peu.
Sur le terrain s’avance ensuite un homme à la mine joviale mais sérieuse qui prononce une prière interreligieuse pour la paix et la fraternité. Puis quatre soldats en uniformes portant des drapeaux s’avancent. Alors, dans un silence majestueux, toute la salle se lève et comme un seul Homme, la main haute sur le cœur, entame l’hymne américain. Sur le terrain, un ténor prête sa voix au chœur des hommes et femmes et donne à l’instant une grande solennité.
Quelques secondes plus tard et sous un tonnerre d’applaudissement, le match débute.
Les Hornets sont actuellement leader de la conférence Ouest (et oui !) du championnat NBA.


Très Rapidement, ils prennent la tête dans le premier quart-temps pour arriver à un écart de 9 pts à la fin de celui-ci. Paul, le meneur vedette porte le numéro 3.
Avant que le second quart temps ne débute, des enfants envahissent le terrain accompagnés des HoneyBees (pom-pom girls) et de la mascotte pour une danse et quelques effets comiques.
Et c’est le second quart-temps qui débute. Plus dynamique qu’au premier, les Kings semblent plus en confiance et ne ratent aucune des occasions. Moins inspirés, les Hornets se font remontés et sont même menés de trois points à 6 secondes de la mi-temps. Heureusement, P3 (Paul), revenue opportunément sur le terrain, marque à la limite du temps réglementaire. 49-49.

Mi-temps. 10 minutes. Chacun se lève pour aller recharger la boite de poulet et frites déjà avalée ou remplir le verre d’un demi-litre de soda lui aussi vide. Plus que le sport et les shows, les américains aiment manger, et surtout très gras.
Pendant ce temps, des jeux sont organisés sur le terrain ; des slaloms en caddies de supermarché, une course de boule de hamster ; mais aussi dans la salle ou, par l’intermédiaire du grand écran central, les plus belles pancartes sont récompensées à l’applaudimètre. Puis, des couples se voient filmés et, alors qu’ils passent sur l’écran, une branche de gui apparait entre eux. « Une bise !!» hurle alors le speaker. Et tout le monde crie ou rigole en mesure.

Le match reprend et s’accélère. Alors que le jeu restait jusqu’alors policé et peu impressionnant, ce sont désormais dunk, contre-attaques, interceptions et lancés-francs qui rythment le match. P3 enchaine plus d’une dizaine de lancés-francs sous les « Woo » des supporters. Les Kings subissent dans une salle conquise à 100% aux Hornets. A chaque lancés-francs pour les Kings, l’écran diffuse un spot invitant les supporters à crier et siffler le lanceur. « BEE-FENSE-CLAP-CLAP » affiche ensuite l’écran, slogan repris par les milliers de bouches et de mains alors que les Hornets sont en défense, rythmant ainsi les 24 secondes de phase de jeu autorisées avant chaque tir.

12 points d’avance pour les Hornets, puis finalement 99 à 88 à la fin du match après deux ou trois fameuses phases de jeu de leur part.
Petit feu d’artifice, des rubans tombent du dôme. La salle se vide alors que les joueurs quittent à peine le terrain. Paul est meilleur joueur du match avec 34 points.

Aucun doute, pour les amateurs de spectacle, un match NBA vaut d’être vu.

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