samedi 20 décembre 2008

The Austin Experience

Hey, what’s up?!

Après El Paso, puis Austin et une nuit de Bus, plus reposante que la précédente -mais pas assez pour appeler cela une nuit- voici New Orleans, ville de naissance de Louis Armstrong, Britney Spears et surtout du Jazz…


J’avoue avoir pas mal voyagé en bus ou en train dans ma vie. Le Paris-Istanbul-Paris de 2001, 72 heures aller; les multiples voyages de nuit en Asie Centrale, dans des bus plus ou moins bien entretenus; des longs déplacements en Turquie, en Iran, ou même en Chine, dans de magnifiques bus; jamais ces nuits furent terribles comme celles d’ici. Quel bruit, quelle saleté, c’est réellement la première fois que je me sens obligé de surveiller a ce point mes arrières (et mes affaires). Il faut dire que les usagers des bus de voyages longues distances sont ici essentiellement des personnes très pauvres. Comme me disait il ya quelques jours mon amie Jill: “ Ce sont ceux qui n’ont pas les moyens de prendre le train ou l’avion”. Et c’est vrai qu’on est servi coté. Bon, je ne vais pas me lancé dans un discours complexe sur l’état de santé et le niveau culturel des populations pauvres dans les pays riches, mais en tout cas ici c’est effrayant. Malgré tout, c’est intéressant de voyager en si exotique compagnie…

A Austin, je suis allé voir un -parmi tant…- concert dans le Continental Club sur Congress Avenue. L’adresse est une des meilleures de la ville et accueille régulièrement les grands noms de la Country et du Rock.

Trois concerts ce soir la, trois univers. Le premier, très Country, dans le style Bob Dylan, une chanteuse a voix forte (j’aimerai dire dans le style de Janis Joplin, mais faut pas déconner), très rythmé, très sympa…

Le second, du rock-teenager, quatre musiciens de 16-18 ans, jouant sans grande inspiration des tubes d’OffSpring ou groupes du genre. Sympa malgré tout.



Enfin, le dernier et tête d’affiche ce soir la –je n’ai pas pensé à noter les noms des groupes… intéressant, non ?-, nous offre un réel concert bien huilé, et vraiment rythmé. On revient aux premières heures du Rock, avec un chanteur coiffé comme Elvis et ressemblant étrangement au type qui harcèle McFly dans retour vers le future… (Je sais la référence est douteuse, mais il m’a franchement fait penser a ce type). Il porte une veste en cuir, des boots en cuir et sa guitare bien haut sur la poitrine… typique. Le style est années 50-60, en plus rythmé cependant ; on sent le plaisir de jouer, et tout le monde dans la salle est heureux.
Superbe ambiance au Continental alors que l’heure tourne et qu’approche deux heures du mat’.

Entre deux concerts, je fais connaissance avec Debra, américaine des caraïbes, jeune professeur d’art en école élémentaire (monsieur Darcos, j’ai demandé, ici non plus les maitresses ne changent pas les couches), elle a grandi entre Dallas et Austin ou elle habite depuis 6 mois. Elle a du mal à connaitre du monde (pas de bol, la première personne qu’elle aborde est français en transit…). Aujourd’hui commence pour elle 2 semaines de vacances ; ca me rappelle qu’un peu partout les vacances vont commencer… Debra a 29 ans, elle aime les shows live de musique (counting Crows, Dave Mathews Band, Norah Jones) et les peintres français (Degas, Monet, Manet, Gauguin, De Toulouse Lautrec, mais pas Renoir)
L’heure tourne, je rentre.

Hier, je me suis pas mal baladé dans la ville, malgré ce pied gauche qui me fait de plus en plus mal. Il faisait chaud, plus de 20deg et surtout 90% d’humidité. Je remonte depuis le Capitol (parlement Texan), l’avenue Guadalupe jusqu’au Central Market au nord, ou j’avale un Market Burger (trop gras, comme d’hab) with fries and soda, le tout pour 10$ (Tiens, le dollar a chuté a nouveau !), Bon, comme d’hab. Au marché on trouve tout les délices que la terre produit de meilleur : fromages du monde, chocolat, alcools, tabac, bonbons, foie gras, pate, saucisson…
Vers Guadalupe St, pas loin de l’université, j’achète un chapeau. Sympa. Sur Congress Avenue, je m’arrête dans un magasin que j’avais repéré la veille et qui vend plein de « trucs » inutiles mais très drôles : badges, magnets(les américains adorent), jouets (main de robot, indien et cowboy en plastique, peluche), tasses, et autres trucs stupides. En bref, un magasin comme Soho, avec le bon gout et la finesse en plus.
Vers 7pm, j’enfin pris le bus pour me rendre à la station de bus GreyHound pour cette nuit de folie vers New Orleans.

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