jeudi 25 décembre 2008

Florida, I loved it!

Je suis arrivé à Tampa avant-hier soir. Une bonne heure de bus pour, de l’aéroport, arriver à Marion Transit Center, une des stations centrale de bus.

La ville a, comme celle-la, un certain nombre de port de bus qui communiquent entre eux. Ce n’est pas quelque chose de fréquent, et je n’avais jamais vu un système nodal aussi complètement déployé.

Il était environ 5h30 lorsque je me suis donc trouve a M.T.C, le soleil venant de se disparaître -plongeant soudainement comme chaque soir la ville dans une pénombre totale. L’auberge où je devais me rendre se trouvait à environ 2 miles de cet endroit, sur Ola Avenue, au 3109.

N’ayant pu trouver aucune carte, ni indication claire, je m’adresse a un agent des bus qui m’indique l’avenue Florida et me dit de prendre a gauche au block 3000/3100. Afin d’être sur d’avoir bien compris, je lui fais remarquer que c’est le 3109 Ola Avenue que je cherche, et il me dit d’un ton sans appel :

- « Si tu veux le block 3100 d’Ola Avenue tu vas au block 3100 de Florida Avenue et tu prends a gauche »

- « C’est aussi simple que ça ? », lui dis-je, d’un ton amusé,

- « C’est aussi simple que ça. », fit-il, définitif.

Tout s’explique quand on prend le temps d’y réfléchir un peu. Dans cette ville, comme dans quelques villes américaines, et peu d’autres villes, les rues et avenues forment un quadrillage orthogonal. Un block est entoure de deux avenues parallèles et de deux rues parallèles. Les maisons d’un même « block » prennent un numéro entre deux centaines consécutives. La numérotation est simple ; quand on va vers le nord depuis l’avenue Centrale, on passe « 1st street N » (1 rue au nord), puis au trentième block les maisons sont numérotées entre 3000 et 3100, et cela sur toutes les avenues remontant vers le nord.

Pratique, non ? Bien sur, quand on arrive dans une ville qu’on ne connaît pas, sans plan, et de nuit, tout cela ne parait pas évident au premier coup d’œil.

J’ai donc suivi le chemin indique qui longe de longues et larges artères de pavillons, Pas un homme ni un chat semble oser une sortie. Un léger vent souffle et rafraîchit l’air. Le chemin prend des allures inquiétantes lorsque sur ma gauche je prends la rue Colombus, rejoint Ola et rentre dans un quartier de petites maisons de bois implantées dans une zone très boisée.


Le lendemain matin je réalisais combien ce quartier, hier inquiétant semble paisible au premières heures du soleil. Apres avoir avale un café et un délicieux Pancake, préparé par John, cuisinier de l’auberge, je suis parti sur Floride avenue pour retourner, en bus cette fois-ci, a M.T.C. Quelques blocks plus loin, j’ai pris un bus Greyhound pour St Petersburgh, à l’ouest de l’autre cote de Tampa Bay.

La ville est plus cool, avec une magnifique succession de Presqu’île ou les plages s’étendent à perte de vue. Sable blanc et fin, il fait sans doute 30 degrés et un léger vent rend l’atmosphère agréable. Le long du bord de mer, des pélicans plongent tantôt et avalent des poissons que les mouettes grises n’ont pas encore attrapés. Au large deux dauphins montrent le bout de leur nez. Des floridiens passent de temps en temps, au cours de leur promenade. Sur la plages des enfants jouent a courir vers les bancs de mouettes blanches aux sourcils noirs et broussailleux. Plus loin, une grosse mouette grise décolle emportant dans son bec un gros coquillage qu’elle laisse tomber à quelques mètres du sol, espérant le briser et accéder ainsi à son fabuleux contenu.

Les mouettent se son désormais rapprochées de moi et pointent leurs becs vers le vent.

En marchant vers le sud de la baie, j’ai trouve ce que je pensais trouver ; un bar restaurant, le Caddy’s, s’avance légèrement sur la plage. Devant, des tables et des chaises sont occupes par des promeneurs qui goûtent aux barbecues et burger et a la délicieuse limonade faite maison. Je m’assied moi aussi a une table et commande a l’une des serveuses, qui se présente -« Hannah », du colleslow, les légumes du jour et une limonade. En guise de légumes je reçois des petits pois et carottes cuits à la vapeur.

A l’intérieur, un homme, seul, joue de la musique de plage. Le qualificatif peut paraître sévère, mais en réalité, j’adore cette musique très cool, peu envahissante. La, par exemple, c’est Crush Me de Dave Matthews Band.


Entre les tables et la mer, un bonhomme de neige en polystyrène se dresse. C’est vrai que malgré la température et le soleil, c’est Noël qui approche…

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